Dans la fournaise de la géhenne, les passereaux qu’on accable de tous les maux n’obtiendront point le salut. Ils subiront une affliction particulièrement cruelle, pour seul crime d’exister, et dont le chant printanier constitue une offense pour leurs détracteurs.
Ô, puissent les astres ne jamais les abandonner au désarroi, que le soleil levant leur donne l’espoir de perdurer dans l’éclosion d’un nouveau printemps.
J’entends l’écho de l’oiseau solaire, au plumage irisé, dont le chant est source de mythes. Il retrouvera son arbre de prédilection, dans la forêt ancestrale qui aura vu naître ses congénères.
Mon oiseau de dilection, vole libre, puis reviens vers tes contrées sylvestres. Tu y seras toujours aimé, éternellement chéri, même quand tu ne seras plus de ce monde, ta mémoire restera gravée dans le cœur de ceux que tu as émerveillés par la mélodie de ton existence.